Je me souviens du seul quartier parisien que je connais vraiment.
Je me souviens de Thomas, Precilia, Djamila, Guillaume et tous les autres… Les copains.
Je me souviens que le théâtre la danse la musique les livres le cinéma…
Je me souviens de jeudi.
Je me souviens de vendredi.
Je me souviens qu’il n’y a pas grand chose de mieux que sourire à un inconnu dans la rue.
Je me souviens qu’ici il n’y a pas de troquet. Et que c’est bien triste. Mais que la margarita est impec. Et que ça c’est plutôt joyeux.
Je me souviens que j’avais déjà fait des “je me souviens” au début des années 90. Et qu’ils étaient différents.
Je me souviens qu’en fait je ne suis pas sûre de savoir comment m’enlever cette tristesse.
Je me souviens que ça va aller.
Je me souviens que « vos guerres nos morts » n’a jamais résonné si fort.
Je me souviens que c’est si compliqué.
Je me souviens que c’est tellement simple.
Je me souviens que ce sont les autres qui nous ont toujours dit à quel point être français c’est particulier.
Je me souviens à quel point on aime être particulier.
Je me souviens que le mot « avant » est si personnel et que désormais il est collectif.
Evidemment je me souviens…
Je t’embrasse Louise
je me souviens que ton immense joie de vivre te donne cette possibilité d’un incommensurable chagrin et d’une colère bien présente… Merci pour tes mots, Loulou
Quand à moi je me souviens des merveilleux articles que tu écris sur ton blog, et je me souviens de cette nièce qui vit avec courage et bonne humeur loin des siens. Merci Louise pour ces mots si jolis et lourds de sens’ je vous embrasse tous les 4.
<3
je me souviens encore plus qu’il faut continuer à aimer la vie, à la vivre à fond contre la volonté de ces tarés qui veulent nous en empêcher ! hugs hugs