Je crois qu’on aurait pu faire ça pendant encore au moins quinze jours.
Rouler, bifurquer parce qu’il y a un panneau avec marqué “scenic road” dessus. Ramasser des glands et des feuilles rouges, manger des trucs gras en buvant du café dans des diners, laisser des sous dans une boite et prendre un sac de pommes sur le bord de la route, dormir quelque part. Puis repartir.
Avaler des kilomètres en écoutant nos cd des années 90, les vieux tubes qui passent à la radio américaine entrecoupés de pubs pour je ne sais quel produit mais dont le prix fini immanquablement par “ninety-nine cents”, ou bien la bande son des dessins animés qui passent à l’arrière (le secret d’un road trip réussi avec des gosses, en tous cas avec les miens, c’est un lecteur dvd qui se branche sur l’allume-cigare, et uniquement sur l’allume-cigare, et des tonnes de dvd empruntés à la biblio).
On aurait pu faire ça pendant des jours et des jours. Vraiment. On le fera.
Là évidemment on l’a pas fait. Parce que la vie, le boulot, l’école, toussa…
Alors on a fait comme si, juste le temps du week-end. On est monté vers le nord pour voir les feuilles mortes. Les rouges, les oranges, les jaunes qui explosent dans le bleu clair du ciel. C’était incroyable. Et plus on montait plus c’était intense.
On n’a pas dormi dans un motel mais dans une petite maison dans les bois trop mignonne. Y’avait des poules, des chevaux et même des alpagas sous nos fenêtres. D’ailleurs, en parlant d’alpagas, je me suis rendue compte ce week-end que quand je dessinais une chèvre, ça ressemblait vachement plus à un alpaga. Ça marche aussi quand tu essayes de dessiner un mouton ou même un cheval. Cet animal bizarre au corps trop large, aux pattes trop courtes et au cou trop long, ben en fait c’est un alpaga. Tu pourras dire à ton gosse la prochaine fois qu’il chouine parce que soit disant maman ne sait pas dessiner que en fait tu lui fais un alpaga et que il pourrait déjà être bien content parce qu’il faut y penser à dessiner un alpaga.
Avec cette histoire d’alpagas qu’on savait dessiner, les mômes étaient drôlement contents. Ils ont caressé, nourris, raconté, murmuré et même compris en voyant l’espace qu’avaient les animaux ici, pourquoi évidemment on n’avait pas de chat chez nous (ni de chien, de bébé lion ou de vache…)
On a donc passé un merveilleux week-end.
Et on a même ramené des citrouilles.
Eh bien, tu nous as fait un merveilleux article qui respire le bonheur! Ce sont les moments les plus importants de nos vies… vous avez su en profiter! Nord de la France, l’automne aussi est bien là, mais il pleuviote un peu trop aujourd’hui et il faudra coocooner à la maison. Ca tombe bien, c’est les vacances! :)
Merci! C’est sympa aussi le cocooning! Moi j’adore!
trop beau. et oui, bizarrement, moi j’ai aussi ce talent inné de dessiner des alpagas pour toutes les bestioles à 4 pattes et des noeuds papillons pour les poissons. voilà. avec un beau soleil, ça te fait un dessin parfait, de totues façons.
Haha! Team alpaga!
je suis tombée amoureuse de tes photos je crois, qu’elles sont belles…..
super de partager ces moments tous ensemble, merci de nous en livrer un petit bout ;)
bizz
Merci dis donc!
Rho, que c’est beau !! Mais c’est où ? Upstate où vous avez poussé jusqu’au Vermont ? Tu me donnes envie d’une escapade dans cette belle région lors de notre prochain séjour ;)
Bon alors tu sais déjà en fait: live free or die ! Mais upstate y’a des coins sympas aussi si vous manquez de temps.
Ça sent tellement l’Automne ! Le vrai !
C’est complètement ça ! Comme dans les livres.
Louise!
Quelle belle plume!
Vraiment c’est hyper chouette ce post, ces photos. Je sens que c est une saison qui te parle. Il y a beaucoup de coeur et de couleurs.
Mais Sophie ! Merci !!!! Il est bien hein cette année l’automne! Pourvu que ça dure…